Valérie Mochi
La rédaction de ces chroniques a commencé le jour où j'ai vu deux films à
suite, deux portraits de femmes contemporaines, «Fortunata» l'Italienne
et «Une Femme Douce» la Russe. Enchaîner la vision, quatre heures
durant, de ces deux femmes humiliées, maltraitées, battues, violées a
été une souffrance continue pour moi aussi. Alors j'ai décidé d'écrire,
écrire sur le cinéma. Sans négliger ses aspects techniques, je veux
tenter de décrypter son impact sur notre quotidien, sur nos esprits, sur
nos rêves et nos cauchemars.
A travers les films italiens distribués en France, l'objectif de ces
chroniques est d'associer, de faire résonner deux films entre eux pour
signifier leur ancrage dans la réalité d'aujourd'hui et se rappeler que
la réalisation d'un film qui est un parcours long et difficile, a
toujours un sens, des secrets, des histoires à révéler.
Films italiens au Cinéma du Réel 2019
Portrait d'une jeunesse italienne
Le Petit Saint et le beau diable
Dogman, Il vizio della speranza et Castel Volturno
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