Patrizia Valduga, Cent quatrains érotiques
Le problème avec la poésie c’est qu’il faudrait la lire dans sa forme originale. Si la « trahison » de certains traducteurs permet parfois à la littérature de s’en sortir, d’échapper au sort d’une banalisation sémantique ou formelle, la poésie, quant à elle, est un objet tellement fragile qu’il est pratiquement impossible de ne pas l’abîmer en la déplaçant. La poésie est encrée dans sa forme. Les Cent quatrains érotiques de Patrizia Valduga,...