Le Bar sous la Mer de Stefano Benni de retour à Paris

Par Stefano Palombari

Dans le cadre de la semaine italienne « instant d'Italie » qui se tiendra du 17 au 21 juin 2009 dans le 16ème arrondissement de Paris, la pièce Le Bar sous la Mer, tiré du livre éponyme de Stefano Benni sera jouée au Théâtre le Ranelagh. Notre site vous a déjà proposé ce spectacle à plusieurs reprises. Nous conseillons à tous ceux qui n’ont pas pu le voir dans le passé de profiter de cette occasion.

Ce spectacle sera précédé d’une conférence de Marguerite Pozzoli, traductrice attitrée de Stefano Benni. Elle présentera le dernier recueil de nouvelles de Benni, « La Grammaire de Dieu » , publié chez Actes Sud, puis évoquera également l’auteur et son œuvre. En présence de l’auteur (sous réserve). Cette conférence, qui aura lieu au foyer du théâtre, sera gratuite.

Par ailleurs, la traductrice de Benni a tout de suite aimé cette mis en scène : « J’ai découvert le spectacle " Le Bar sous la mer " de la compagnie La Sentinelle il y a quelques mois, à la médiathèque de Gennevilliers. Entendre un texte que l’on a traduit est une expérience très forte : il m’est arrivé de me sentir « trahie » par certaines lectures.
Le traducteur est dans une telle intimité avec " son " texte qu’il perçoit immédiatement les fausses notes ou l’absence de conviction. C’est un juge impitoyable, un amoureux transi. Là, j’ai été émue par l’intelligence de l’interprétation, par sa drôlerie qui ne tombe jamais dans la facilité, par la manière dont les comédiens ont su rendre le rythme des textes, toujours très musical ( Benni travaille très souvent avec de grands musiciens de jazz, et dans ses textes, rythmes et sonorités sont essentiels ).
En fait, j’ai redécouvert des textes qui se sont mis à vivre d’une autre vie, par la magie de leur incarnation dans la parole. Et le public - jeunes et moins jeunes, de milieux très différents - était emporté, comme moi, par le souffle des acteurs et leur générosité. Bravissimo à la Sentinelle, qui a saisi l’essence de l’humour bennien. »