Berlusconneries, Les joies du camping et du bronzage

Par Stefano Palombari

Tout le monde connaît certaines interventions « peu maîtrisées » du chef du gouvernement italien, le « cavaliere », mais il y en a d’autres pas moins « malencontreuses » qui ne sont pas autant connues. Ce petit livre qui sortira en librairie le 5 novembre prochain nous propose un bon choix des perles de l’homme le plus riche et puissant d’Italie.

Quel chef de gouvernement peut-il se comparer à Napoléon et à Jésus-Christ, dire et répéter qu’Obama est « beau et bronzé », nommer au poste de ministre de la Condition féminine une ancienne soubrette dont les mauvaises langues disent qu’elle en a une bonne, traiter de « poivrot » son meilleur allié et de « couillons » les électeurs de ses opposants ?

Ce « miracle qui marche » (d’après sa propre définition) est Silvio Berlusconi. Ce que personne n’ose penser, il le dit et le répète depuis plus de trente ans. « Mussolini envoyait les gens en vacances », « Les communistes faisaient bouillir les enfants », ne sont que des exemples d’une parole ubuesque. Une anthologie d’humour unique !

Voici deux extraits qui donnent la couleur : « M’accuser de corruption, c’est comme arrêter Mère Teresa parce qu’une gamine de son institut a volé une pomme. » « Je dois vous porter les salutations d’un homme qui s’appelle… attendez, c’était quelqu’un de bronzé… Barack Obama … Vous ne le croirez pas, ils sont deux à être allés à la plage pour prendre le soleil, parce que même sa femme est bronzée ! »