Les oeuvres "éphémères" de Claudio Di Palma

Par Stefano Palombari

Pendant toute la durée du Forum des associations italiennes, Claudio Di Palma, de l’association "Non è fantastico!", expose deux de ses œuvres “éphémères”.

"L'albero della conoscenza"
un arbre “animé” par des jeux de lumière et de mouvement sur lequel va grimper un serpent moderne - “presqu’un cordon ombilical” comme le conçoit l’artiste. "C’est une réinterprétation du chemin difficile de l’homme à la recherche de soi-même et du monde”, explique-t-il, “par nécessite, par curiosité”. L’arbre de la connaissance, donc, mais aussi l’arbre des connaissances, des savoirs-faire, que les italiens ont utilisé pour trouver leur voie lorsqu’ils on dû couper le cordon avec leur pays. Et aussi l’arbre des racines italiennes, celles qui ont contribué, à travers leurs idées (les rubans lumineux que Di Palma fait briller sur l’arbre), à faire la France.

“La trama delle donne"
du même artiste, est un patchwork géant composé de minuscules morceaux de tricot que Di Palma a recueilli de femmes de toutes générations. "Les femmes ont toujours tissé une toile, une trame - parfois invisible mais solide - dans laquelle sont gardés les mythes fondateurs de notre société”, dit-il. "Même lorsqu’il est au fond de la scène, le cœur (des femmes) arrive - avec sa sagesse, sa capacité à calmer la douleur, à savourer les moments positifs - à maintenir le cap, même dans les moments difficiles, à donner espoir, a fabriquer un fil pour reprendre le chemin. Un peu comme les récits des femmes émigrées.