Regard en Coulisse dans le cadre des journées du patrimoine

Par Stefano Palombari

Désormais il n’est plus nécessaire de présenter ce spectacle axé sur des textes de Dario Fo à Jean-Pierre Léonardini (avec Patrick Dray, Félicie Fabre, Luciano Travaglino, adaptation et mise en scène de Luciano Travaglino) que bon nombre de nos internautes ont déjà eu le plaisir de découvrir. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait voilà une occasion exceptionnelle. Le spectacle itinérant plus le repas à 12 euros. Dans le cadre de la Journée du Patrimoine trois dates à ne pas manquer pour ce spectacle culinaire en itinérance du Théâtre de la Girandole aux Murs à Pêches. En tout une durée de trois heures trente.

Rendez-vous au Théâtre de la Girandole où le spectacle commence... Ensuite les comédiens vous embarquent en car vers les murs à pêches où le spectacle se poursuit dans un théâtre de verdure par des intermèdes musicaux tour à tour impertinents et cocasses. En épilogue, partage du repas concocté pendant la représentation. Puis, retour en car au Théâtre de la Girandole.

Regard en Coulisse… c’est une ballade dans l’univers de ces deux auteurs, mais également une promenade musicale a travers des chansons. Trois Cont-acteurs, des acteurs-conteurs en contact direct avec le public, vont faire revivre, depuis le moyen-âge cher à Dario Fo en passant par les chroniques journalistiques de Jean-Pierre Leonardini, des moments de l’actualité. Arrêter la course effrénée des nouvelles, pour la fixer dans l’acte théâtral, pour nous permettre de mieux saisir l’essence de l’information, de l’analyser, de l’approfondir.

Quelques opinions : « Ils entraînent le spectateur dans le rire et la poésie. » M.J. Sirac, L’Humanité. « Il faut venir sentir le fumet de l'art et de l'intelligence servi avec générosité. » G. Flattot, France Inter. « Ces textes se révèlent un véritable plaisir pour l'oreille et pour l'esprit. » M. Piolat Soleymat, La Terrasse « Héritiers des farceurs de music-hall populaire, ils incarnent avec bonheur la vengeance des petits et des humiliés. » G. Costaz, Politis.