Un été ardent de Andrea Camilleri

Par Stefano Palombari

Le commissaire Montalbano n’est pas en vacances, du moins pas officiellement. Cependant il fait vraiment très chaud ce mois d’août à Vigata. Tellement chaud que même « les criminels ont la flemme ». Comme il est en service et ne peut donc pas bouger, il propose alors à Livia de passer ce mois d’août à Marinella avec lui. Ils ont la mer en bas de chez eux, que peut-on désirer de plus ?

Livia sait bien qu’elle passera pas mal de temps toute seule et décide de prendre les devants : elle demande a sa meilleure amie Laura et a sa famille de passer les vacances dans le coin. Montalbano est contraint de chercher une maison pour eux.
Mais le séjour des amis de Livia est perturbé par de petits ennuis. Tout d’abord des cafards, puis des souris, des araignées jusqu’au jour où c’est Bruno, le fils, qui disparaît… le « minot » retrouvé sain et sauf, voilà qu’un mystérieux cadavre apparaît. De qui s’agirait-il ?

Une longue et passionnante enquête mènera le commissaire à plonger dans des faits antérieurs de plusieurs années. Une enquête au cours de laquelle il cédera aux grâces de la belle Adriana. Pour les inconditionnels du sympathique commissaire imaginé par Andrea Camilleri, c’est du pur bonheur. Tous les ingrédients sont là avec en bonus la traduction toujours admirablement exemplaire de Serge Quadruppani, qui rend parfaitement toutes les sensations de la version originale.