Viva l’opera ! De retour au cirque d'hiver

Par Stefano Palombari

Ce spectacle, consacré à l’opéra italien, offre deux dates supplémentaires après son succès au mois d'avril dernier. Il associe des extraits de Nabucco, La Traviata, L'Italienne à Alger, Lucia di Lamermoor, Norma... Les choeurs sont à l’honneur, tour à tour puissants, tristes, victorieux, passionnés ou entraînants. La primauté de la virtuosité, les airs coulants, expressifs et souvent spectaculaires, la vigueur dramatique et la vitalité rythmique inégalées des œuvres de Verdi, Rossini, Bellini, Donizetti, c’est tout cela que nous invitons le public à découvrir. Mais les œuvres servent aussi de prétexte à la création d’un scénario, mis en scène de façon originale. Le concert se transforme ainsi en véritable spectacle, qui donne beaucoup à entendre… mais aussi à voir.
Deux solistes, Catherine Manandaza, soprano, et Bertrand Grunenwald, basse, se joindront aux chœurs pour interpréter Casta Diva, La Prophétie de Zacharie et d’autres airs qui réclament la puissance de leurs voix.

Par l’Académie de Musique, 300 interprètes. Direction Jean-Philippe Sarcos. Mise en scène : Pierre Catala Soprano : Catherine Manandaza ; Basse : Bertrand Grunenwald.
Bertrand Grunenwald est une basse Française, formé à l’école de chant russe, possédant un timbre d’une rare richesse dont le répertoire couvre à la fois les grands rôles de basse d’opéra, mais également les lieder et les parties de basse d’oratorios ou de cantates. Après un démarrage aux petits chanteurs de Chaillot puis l’étude de la flûte traversière, il rejoint le chœur de l’Orchestre de Paris et décide de se consacrer au chant. Il entreprend alors des études avec Nikita Storojev, ancien soliste du Bolchoï.
Jean-Philippe Sarcos Premier prix du Conservatoire de Paris et titulaire de la licence de Concert de l’École normale de musique de Paris, Jean-Philippe Sarcos s’oriente très tôt vers la direction d’orchestre. C’est ainsi qu’il travaille avec de grands chefs internationaux, tels Georges Prêtre, Pierre Dervaux ou Gerhard Schmidt-Gaden. Très attiré par la musique romantique, il s’intéresse également de près au répertoire baroque. Il travaille notamment, pendant trois ans, dans la classe de William Christie au Conservatoire de Paris et dirige diverses formations jouant sur instruments anciens.
Au programme :
Acte I : Le bel canto : Rossini L’Italiana in Algeri - Ouverture, Donizetti Don Pasquale - Choeur des domestiques : « Che interminabile », Rossini Moïse - Prière : « Des cieux où tu résides », Bellini Norma - Air de Norma : « Casta diva »
Acte II : Fêtes et drames romantiques :Donizetti Lucia di Lammermoor - Choeur des invités et scène de Raimondo : « D’immenso giubilo… Deh, cessate… Dalle stanze », Verdi Rigoletto - Choeur des courtisans : « Scorrendo uniti », Verdi La Traviata - Choeur des bohémiennes : « Noi siamo zingarelle », Verdi Il Trovatore - Choeur de l’enclume : « Vedi ! Le fosche »
Acte III : La force de Verdi : Verdi La Forza del destino - Ouverture, Verdi Nabucco - choeur des esclaves : « Va pensiero », Verdi Nabucco - Prophétie de Zaccaria : « Oh chi piange ?... »
Acte IV : La Jeune Ecole :Puccini Madama Butterfly - Choeur à bouches fermées, Cilea Adriana Lecouvreur - Air d’Adriana : « Io son l’umile ancella », Mascagni Cavalleria rusticana - Intermezzo, Mascagni Cavalleria rusticana - Hymne pascal