Casa Vigata
Et justement, avant de donner ce nom au restaurant, Roberta, une passionnée des livres de l'écrivain sicilien, lui a demandé par écrit l'autorisation. Ce que Camilleri a bien évidemment accepté, ravis qu'il était que ce quartier soit évoqué à Paris.
Casa Vigata a ouvert en 2001 ayant à l'esprit de présenter une cuisine familiale et conviviale où tous les parfums et les souvenirs d'enfance se mêlent dans un moment de partage. Le restaurant est minuscule et le décor très sobre. D'emblée, on est frappé par les assiettes qui se trouvent sur les tables. Rien à voir avec celles un peu stéréotypés que l'on a l'habitude de voir dans les restos. A Casa Vigata on mange dans des objets d'artisanat en céramique avec des dessins aux couleurs vivaces. Ils viennent de Palerme et si vous en tombez amoureux, pas de problème, vous pourrez les acheter auprès de Roberta.
Pas de carte dans ce restaurant. Sur l'ardoise, une dizaine de plats se donne le relais chaque jour. Sa cuisine a le même accent que la patronne. Vous pourrez goûter des spécialités siciliennes, que vous ne trouverez nulle part ailleurs, comme les pâtes à la sauce " sciabbò ". C'est une recette très ancienne à base de viande de porc hachée avec des épices douces. Mais ne demandez pas dans ce cas du parmesan, ce serait sacrilège. Roberta est très claire là-dessus, c'est strictement interdit.
A noter, de temps à autre, les spaghetti ai ricci di mare, aux oursins ou la trippa alla siciliana, tripes à la mode de Sicile. Le plus souvent c'est le poisson qui l'emporte sur la viande. Quant au dessert, avec un peu de chance vous pourrez goûter l'introuvable soupe froide d'ananas et pois chiches. Compte tenu du petit nombre de places, le restaurant n'ayant que vingt-huit couvert, quelques-uns en plus en été avec la jolie terrasse sur le passage, il vaut mieux réserver.
- Formule midi à 12 €
L'histoire de la Sicile est une histoire de dominations, nombreux sont passé par là et chacun y a laissé sa trace dans l'art, la religion, la langue, la gastronomie locale ; ces différentes cultures et influences se sont toujours intégrées, mélangées les unes et les autres. Les arabes nous ont fait connaître le riz, le sucre, les amandes, la cannelle, le safran ; les normands la morue, les grecs les olives, la ricotta salata ; les espagnols les aubergines, le chocolat, le Pan di Spagna (sorte de génoise). A Casa Vigata on joue beaucoup avec ces influences.
Informations pratiques
Casa Vigata plan d'accès44, rue Léon Frot - 75011 Paris (M° Charonne / Voltaire)
Tél. 01 43 56 38 66
Ouverture : fermé samedi et dimanche à midi, lundi et mardi toute la journée
Publié le dimanche, 14 août 2005 à 14h00
44, rue Léon Frot 75011 Paris - Tél. 01 43 56 38 66VIGATA : village imaginaire crée par Andrea Camilleri, écrivain sicilien. A Vigata se déroulent les histoires du commissaire Montalbano, grand passionné de cuisine sicilienne (sauf qu'il ne cuisine jamais).
Réactions :
Excellents plats. Fraicheur au rendez-vous.
Accueil souriant.
resto surfait, carte très courte, originale sur les entrées, banale en choix et qualité sur les plats, un peu pretencieuse sur les desserts, 1 seule proposition de pâtes (ce qui est quand même un peu décevant dans un resto italien), vins hors de prix, TRES CHER dans l'ensemble, service correct mais sans plus, pas de tickets resto le soir ni d'AMEX: à ce prix là (50€ / personne avec du vin en carafe) ce n'est pas acceptable!
J'ai adoré! Cadre bien sudiste, cuisine originale et on peut même voir ce qui se passe en cuisine.
Pour évaluer la qualité d'un resto il faut - me semble t'il – juger le plat le plus basic.
Les pâtes qu’ils cuisinent, sont de Setaro, le seul pastificio artisanale restant à Torre Annunziata, l’ancienne capitale de la pâte. Ces pâtes sont une des meilleurs d’Italie (à tomber par terre !)
Le soin de la qualité y est donc et l’art de cuisiner aussi.
En effet, prix des vins en bouteille élevé. Je me souviens plus s’il avait des vins en carafe.
Depuis longtemps, je comptais essayer ce petit restau, les commentaires des clients étant positifs. Raté. Carte spartiate, explications approximatives de la jeune serveuse peu francophone, plats originaux mais peu goûteux, et surtout vin d'Italie très ordinaire au prix d'un grand Bordeaux. On a fini la soirée à côté. Dommage.
Dîner en amoureux en semaine. Au niveau du goût, c'est l'un des meilleurs restau italien qu'on ait goûté à Paris, dans la catégorie "budgets de moins de 30 euros/ personne". On a payé 48 euros à deux, avec deux antipasti, un plat et un dessert, deux cafés, pas de vin. Un peu cher donc. Le plat, un calamar farci (18 euros), était délicieux à à tomber par terre. Par contre, déception sur les antipasti: des épinards ultra épicés qu'on a eu du mal à finir, et une salade de poulpe et artichauts sans attrait particulier (poulpe en conserve et artichauts en saumure) et très chère: 14 euros. Franchement, avec une baisse de 3-4 euros par plat et des antipasti plus copieux, on serait vraiment satisfaits.
J'ai rarement vu des restaurateurs aussi désagréables et en particulier la serveuse qui s'est permise de nous dire qu'elle ne sevait pas 2 plats de calamar farci à la même table. C'est ça l'accueil chaleureux sicilien. L'entrée salade de poulpe olives capres sur patates écrasés donnait envie, c'était beaucoup trop salé probablement pour nous faire plaisir et regretté notre insistance pour les calamars. Ce n'est pas le vin sicilien, très passable, à 53€ (c'est donné) qui a pu enlevé ce goût salé mais bien l'eau du robinet ! Enfin les calamars arrivent, ce n'est pas mauvais mais bon la soirée est gachée, ils sont donc peu appréciés. Remarque importante le pain tradition est excellent. Les canolis maisons sont bons. In se quitte sur une bonne note. Malgré tout je suis déçu. Je ne recommande pas ce restaurant. Allez plutôt chez Michelangelo (rue André Barsacq, 75018 Paris) les prix sont identiques, mais au moins, lui, il sait recvoir.
Quelle idée m'a pris d'aller dans ce restaurant !
Le service est inqualifiable et la serveuse quant à elle est rien moins qu'odieuse.
Le vin est hors de prix !
Une question : qui a lu Montalbano sait qu'il aime les lieux conviviaux, viendrait-il ici ? C'est bien peu probable, on est loin de chez Enzo !