Tesoro d'Italia

Par Rédaction

Le restaurant a changé de propriétaire, de local, et de carte. Un effort est à noter sur la décoration, une mini-exposition d'art contemporain est d'ailleurs proposée et sur l' "authenticitalianité" du menu (la crème fraiche disparait de la carbonara) même si les pâtes continuent d'accompagner viandes et poissons

Mais quel manque d'originalité ! Pour ne citer que les desserts la carte propose seulement le tiramisù, la panna cotta et des glaces. Un peu de fantaisie que diable !

Passons à la qualité des plats. Les rigatoni aux artichauts et bresaola (14,50 €) sont proposés en plat du jour, c'est correct et relativement copieux. Autre plat du jour, les linguine aux langoustines (15 €) sont très décevantes, les langoustines ont l'aspect, et le goût, fade de celles pêchées directement dans le congélateur. Mais ce n'est pas la chose la plus gênante, le pire c'est la présence du coriandre, une épice qui n'est pas du tout utilisée en Italie et qui, " à mon goût ", ne se marie pas du tout avec les crustacés, pas plus qu'avec d'autres produits de la mer... Les raviolis au basilic (12,50 €) sont bons et servis en quantité généreuse.

Pour accompagner ces plats nous optons pour un vin blanc sarde, Naragus de Cagliari (19,50 €), pas courant, et qui est la bonne surprise de ce restaurant. Pour le dessert nous avons pris le risque de goûter le tiramisù (6 €) authentique, qui était presque uniquement composé de crème, la génoise au café était quasiment inexistante ... et la panna cotta (4,50 €) au caramel, bien que correcte, reste vraiment trop classique !

- à la carte : 30/35 €

(rappel critique 2005) La première chose que l'on remarque c'est la "carte à la crème". La crème fraîche est la reine de ce petit resto. Les ravioli sont servis noyés dans une sauce rose, à cause de la crème, et les penne alla carbonara... du jamais vu ! (en Italie on ne connaît que les spaghetti alla carbonara) sont aussi servies à la crème. Les gérants ont une idée assez approximative de l'Italie et de sa cuisine. Le comble ce fut lorsque le serveur nous a proposé un Cirò de Calabre, en le présentant comme un vin de Milan.

Publié le jeudi, 10 janvier 2008 à 14h15