Dai Dai

Par Stefano Palombari

Il ne suffit que d’un rapide coup d’œil pour comprendre que Dai Dai fait partie de ces nouvelles adresses branchées nées sur la déferlante des pizzerias et autres bars à aperitivi. A une différence près, qu’ici le patron, Thomas Fournier, a un rapport réel et passionné avec la Péninsule. Il a vécu en Italie et il parle un italien impeccable. Il connaît donc très bien ce qu’il propose.

On passe ici pour un verre et un petit apéro juste avant quelque chose d’autre, un repas, un cinoche, un théâtre… Que ce soit au long comptoir rond qui enferme les barmen et le pizzaiolo avec son gros four à pizza doré ou à l’une des petites tables, chez Dai Dai, comme l’indique son nom, on ne s’éternise pas. « Dai ! Dai ! » est une expression employée, avec une pointe d’agacement, pour pousser quelqu’un à se dépêcher ou bien, avec un ton bien plus amical, pour tenter de le convaincre.

Les boissons : un cocktail (Bellini, Negroni, Spritz…) à partir de 7 €, un verre de bon vin italien, une bière… peuvent être accompagnées d’une planche de charcuterie (à partir de 8 €), une assiette de légumes à l’huile (12 €), une pizza napolitaine coupée en tranches (à partir de 10 €), pour faciliter le partage, un rotolino (pizza roulée, invention du lieu…) ou bien des cicchetti, petites tranches de pain garnies comme à Venise (6 € pour trois cicchetti).

Les produits sont de très bonne qualité, les pizzas sont goûteuses, l’ambiance est très sympathique, donc si vous êtes dans les parages à l’heure de l’apéro, vous savez où aller.

Publié le vendredi, 24 août 2018 à 10h27